La terre est à nous

1992. Panneau, impression numérique sur prenium 250 g, 140 × 190 cm ; et contrecollage sur dibon, pelliculage. Également : Papillon, impression offset sur papier autocollant 4 × 3 cm. Carte postale, offset 1 couleur sur invercote créatos 300 g, 10,5 × 15 cm ; Coproduite par le Printemps culturel du Valenciennois, la Maison de la musique de Nanterre et Ne pas plier . Image avec Isabel de Bary.

A vous de jouer. « Il me semble que nous avons tellement de projets inaccomplis derrière nous, tellement de promesses encore non tenues, que nous aurons de quoi construire un futur par la revivification de ces multiples héritages. Par un paradoxe tout à fait étrange, les utopies les plus fortes ne peuvent venir que de ce qui a été inaccompli dans nos traditions et qui demeure comme une ressource de significations, une réserve de sens. L’utopie à venir ne peut surgir à partir de rien. Elle ne saurait non plus dériver en droite ligne du passé, mais elle serait sans force si elle n’était pas en complicité avec ce qui, dans ce passé multiple, n’est pas épuisé. » Paul Ricoeur